trapío de papel

mardi 16 février 2016

De l'aquarelle je suis passée à la céramique, que j'ai étudiée plusieurs années dans les écoles de céramique de Madrid.
J'ai ainsi préparé une palette d'engobes de haute température espérant un jour recréer mes toros d'aquarelles avec ce nouveau matériau.
Cela a été long, émaillé de déménagements m'amenant plusieurs fois à changer de température de cuisson et donc de formules.

dimanche 7 février 2016

mercredi 9 mars 2011

pequeños formatos

lundi 1 février 2010

" Apretados"

mercredi 23 septembre 2009

toros 2009

volando voy

La tauromachie est un hommage au taureau, à sa bravoure. Et parce que le taureau a une âme de brave, les scrutateurs de l’âme que sont les poètes, les peintres ou les sculpteurs, poursuivent son mystère.
Avec ma peinture je recherche cette âme du taureau, celle que l’éleveur a poursuivi et celle que le torero cherche à séduire. Qu’ils naissent dans les champs ou dans l’arène, là où se fait et s’exprime la bravoure, mes portraits ne font appel à aucune anecdote paysagiste ou festive. Le taureau me raconte une histoire. Je la respecte en essayant d’être le porte-voix de son âme.
Le vocabulaire taurin est riche de mille et un mots pour décrire la charge du taureau. L’animal peut être noble et franc, âpre et violent, joyeux et plein de caste, il peut « avoir fait les Universités », on peut le voir avisé ou au contraire bêta, on peut le craindre intelligent et tous le rêvent collaborateur.
Dans mes aquarelles, le taureau s’empare du tableau, tout le terrain lui appartient. En fait, c’est la toile qui fait fonction de muleta ou capote, qui provoque le mouvement, ou arrête le taureau en majestueuse quiétude. Par les touches de peinture, j’essaye de rendre la musculature, le poids, les dimensions, la présence de l’animal de combat mais aussi son expression.

La tauromaquia es homenaje al toro, a su bravura. Y porque el toro tiene alma de bravo, los escudriñadores del alma, llámense poetas, pintores o escultores,
persiguen su misterio.
Con mi pintura, busco el alma del toro, la que el ganadero ha cultivado y el torero intenta subyugar. Mis toros están en el campo o en la plaza, ahí donde se crea o se dice la bravura: pero no me importa el entorno, ninguna anécdota paisajista o festiva. El toro me cuenta algo, me pregunta, me pide. Respeto esa historia y esa llamada intentando ser portavoz de su alma.
El vocabulario taurino tiene mil y una palabras para caracterizar como embiste cada toro: puede ser noble y pastueño, o áspero y violento, o alegre y encastado, puede saber latín, algunos lo ven avisado, lo temen listo, lo sueñan colaborador.
En mis acuarelas, el toro se apodera del cuadro: El terreno es suyo. Pero es el papel quien hace función de muleta o capote, quien provoca el movimiento o para al toro en mayestática quietud. Con mis pinceladas, intento enseñar la musculatura, el peso, las hechuras, el trapío del animal de combate.

Al llegar a mis 52 años, tuve la oportunidad, después de haber estudiado y practicado la medicina durante más de 30 años, de dedicarme a la pintura y la cerámica, un sueño de antes, una vocación de mi adolescencia.
La acuarela se me ofreció naturalmente por sus características: cercana al dibujo, de acceso natural, me permite gracias a las sorpresas del agua, soltar mi mano y dar así más sentimiento a mi pintura.
Los toros de lidia de mi entorno de “aficionada”, viviendo en España y en el sur de Francia, han sido, de inmediato, mi tema predilecto. Me dan su trapío, su pelaje, su volumen, su embestida y curva.

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